• E.M.R.,

Deux équipes du LHEEA installent un 3ème capteur de vent pour WindMorbihan

Dans le cadre du projet WindMorbihan porté par l'ENVSN de Quiberon et la Compagnie des Ports du Morbihan, Centrale Nantes (équipes DAUC et SEMREV du Laboratoire d'Hydrodynamique, Energétique et Environnement Atmosphérique) et l'ENVSN ont installé un nouveau capteur de vent au feu de Kerroch sur la commune de Ploemeur (56).

le 1 septembre 2017

Après le phare des Cardinaux et le phare de la Teignouse, le feu de Kerroch est le troisième point de mesure du réseau WindMorbihan à recevoir un capteur 3D. Celui-ci permet de mesurer avec une grande précision les caractéristiques moyennes et turbulentes du vent. Sa localisation est stratégique pour la sécurité des activités nautiques mais aussi pour mieux comprendre la ressource éolienne en milieu côtier, enjeu important pour le développement des énergies marines renouvelables. Il faut également souligner l'importance du travail des différentes équipes notamment au regard de la difficulté de maintenir un réseau de capteurs en mer qui donnent des informations en direct mais également compte tenu de la spécificité des sites qui sont isolés (accès possible 1 à 2 fois /an pour les phares).

Au sein du LHEEA, l'équipe du SEM-REV a géré la préparation et les installations sur les phares et l'équipe DAUC a installé celui de Kerroch. Les données sont centralisées à SEM-REV qui envoi les données instantanées sur WindMorbihan. Les données sont utilisées par le site d'essai en mer SEM-REV d'un point de vue opérationnel (monitoring environnemental) et par l'équipe DAUC pour la recherche (analyse des mécanismes dynamiques et thermiques de la basse atmosphère permettant la compréhension des phénomènes atmosphériques). Pour Wind Morbihan, ces mesures permettent également de sécuriser les pratiques nautiques dans ces espaces.

Les mesures sont disponibles en direct sur le site :
http://windmorbihan.com

Pour plus d'informations sur cette installation :
Consulter l'article dans "Le télégramme"
Consulter l'article de "Ouest France"
Publié le 29 août 2017 Mis à jour le 19 mars 2021